Tu voudrais clairement vivre de ta passion du voyage, mais sans passer par la case « agence de voyage classique » où tu vendrais des séjours all-inclusive à Punta Cana comme on vend des baguettes de pain ? C’est vrai que devenir travel planner indépendant, c’est un peu le Graal des passionnés d’itinéraires sur-mesure, des amoureux du voyage unique, et de tous ceux qui commencent à être lassés de leur job salarié un peu trop monotone…
Mais avant que tu imagines déjà tes journées à organiser des expériences incroyables depuis ton transat, les pieds dans l’eau avec un mojito à la main, laisse-moi t’expliquer à quoi ça ressemble VRAIMENT de lancer ton activité de travel planner. Parce que oui, c’est génial, mais non, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Entre les questions sur les compétences indispensables, les formations qui vont vraiment t’apporter des choses utiles, les démarches juridiques, les impôts, sans oublier les vrais défis d’entrepreneur dans le secteur du tourisme, tu vas vite comprendre qu’organiser des voyages sur-mesure, c’est un vrai métier qui demande bien plus que simplement avoir beaucoup de tampons sur son passeport.
Mais rassure-toi, l’idée de cet article c’est de tout t’expliquer pour que tu puisses affiner ton choix, et pourquoi pas, entamer ta démarche pour te former et démarrer ton activité de travel planner indépendant.
Devenir travel planner indépendant : les détails du métier
Non, ce n’est pas juste vendre du rêve en scrollant Instagram
Quand on parle du métier de travel planner indépendant, beaucoup imaginent une vie rêvée : organiser des voyages exceptionnels depuis Bali, se faire inviter par des hôtels à l’autre bout du monde, et passer ses journées à publier des photos canons sur les réseaux sociaux.
Ça, ce n’est pas le métier de travel planner. C’est éventuellement celui d’influenceur voyage mais c’est donc un tout autre métier que celui que tu es en train d’envisager.
La réalité du métier de travel planner, c’est que tu passeras plus de temps devant ton ordinateur à gérer les demandes des clients, concevoir des itinéraires, gérer les imprévus, que dans un avion direction Bora-Bora. Bref, c’est un métier passionnant, mais il faut savoir dans quoi tu mets les pieds avant de te lancer.
Les missions du travel planner indépendant (celles qu’on oublie souvent)
Alors concrètement, ça ressemble à quoi, les journées d’un travel planner indépendant ? Tu organises des voyages, oui, mais pas à la façon d’un agent de voyage en agence classique. Ton métier, c’est surtout de comprendre les attentes précises de chaque client, de construire des expériences personnalisées, des itinéraires adaptés aux goûts de chacun. Tu n’es pas là pour revendre des packages tout prêts proposés par les agences de voyage, mais pour créer du sur-mesure.
Et ça, ça demande plus qu’un compte Pinterest rempli d’idées de voyage.
Il faut :
- Une vraie connaissance du secteur du tourisme (non, aimer voyager ne suffit pas),
- La capacité à dénicher les bons prestataires locaux (ceux que ton client ne trouvera pas tout seul à 23h sur Booking),
- Et un sacré sens de l’organisation pour tout faire tenir dans une expérience fluide, réaliste et excitante à la fois.
Mais attention : en tant que travel planner indépendant, tu n’as pas le droit de réserver pour ton client. Ce n’est pas une lubie administrative, c’est la loi. Seules les agences de voyage immatriculées peuvent encaisser des paiements et procéder aux réservations pour le compte des clients. Toi, ton rôle, c’est de proposer, de conseiller, d’accompagner. Tu vas donc préparer des carnets de route détaillés, transmettre les bons liens, les bons contacts, les bons horaires. Et c’est ton client qui finalise.
C’est un fonctionnement qui a ses avantages : moins de stress côté responsabilités, plus de liberté dans ton métier. Mais il faut que ce soit clair dès le départ, pour éviter tout malentendu.
Ajoute à ça ta prospection, ton suivi de projet, ta gestion administrative, ton contenu pour les réseaux sociaux, et tu verras que non, ce n’est pas un “petit job cool” de reconversion. C’est une vraie activité professionnelle, avec ses challenges, ses moments de doute, ses montagnes russes. Mais aussi ses kiffs. Et ça, c’est précieux.
Les compétences indispensables pour devenir travel planner indépendant
Non, aimer voyager ne suffit pas
On va être clair dès le début : être passionné par le voyage, c’est la base, mais ça ne suffit clairement pas à devenir travel planner indépendant. Tu auras beau avoir fait trois fois le tour du monde, vu les 7 merveilles et testé tous les spots Instagrammables possibles, si tu ne sais pas organiser, anticiper, communiquer et écouter tes clients, tu vas droit dans le mur.
C’est un peu comme croire que parce que tu fais du yoga tous les dimanches, tu peux directement lancer ton studio. Ça aide, certes, mais il y a tout un tas d’autres compétences à maîtriser pour ne pas finir par être submergé en « chien tête en bas ».
Organisation, rigueur et anticipation : tes nouveaux meilleurs amis
Le métier de travel planner indépendant demande avant tout une organisation béton. Entre les devis à préparer, les itinéraires à créer sur-mesure, les prestataires à trouver et les imprévus à anticiper, tu vas vite comprendre que l’organisation est le nerf de la guerre.
Si pour toi ranger tes dossiers, c’est les glisser dans un tiroir en espérant que personne ne l’ouvre jamais, il va falloir revoir ta copie. Ta nouvelle vie, c’est ClickUp, Notion, Excel et compagnie. Tes futurs clients comptent sur toi pour une organisation sans faille, sinon ils vont vite aller voir ailleurs…
Écoute, empathie et sens du service : la clé pour fidéliser
Être travel planner indépendant, c’est aussi être à l’écoute de tes clients pour leur proposer exactement le voyage qu’ils attendent. Fini le « copier-coller », tu es là pour créer des expériences sur-mesure, adaptées à leurs envies, leurs besoins et leur budget.
Tu dois donc être capable de poser les bonnes questions, comprendre les attentes non formulées, et leur montrer que tu sais exactement ce qu’ils recherchent avant même qu’ils ne le sachent eux-mêmes. Bref, ta capacité d’écoute doit être au moins aussi affûtée que ton sens de l’organisation.
Marketing et communication : parce que les clients ne tombent pas du ciel
C’est bien joli de vouloir lancer une activité de travel planner indépendant, mais encore faut-il savoir comment trouver des clients. Eh non, malheureusement, publier quelques photos de plages paradisiaques sur les réseaux sociaux ne suffira pas à remplir ton agenda.
Tu vas devoir maîtriser les bases du marketing digital avec une CRM bien maîtrisée, savoir communiquer clairement ta proposition de valeur (pourquoi toi plutôt qu’une agence classique ?), créer un site professionnel qui attire les bonnes personnes, et bien sûr, être présent sur les réseaux sociaux sans y passer ta vie.
La vérité ? Tu peux proposer les meilleurs itinéraires du monde, si personne ne le sait, ça ne sert absolument à rien. Donc on retrousse ses manches, on se forme sérieusement en marketing, et on apprend à vendre ses services sans pour autant devenir un vendeur de rêve (promis, c’est possible).
Se former pour compléter tes compétences : pourquoi c’est indispensable
Tu as sûrement déjà de solides compétences professionnelles, mais crois-moi, devenir travel planner indépendant va te demander de compléter ta palette. Ce n’est pas un problème, au contraire, c’est même un signe que tu prends ton activité au sérieux.
Une bonne formation de travel planner va te permettre d’acquérir toutes les compétences qui te manquent encore : la gestion administrative, la création d’itinéraires sur-mesure, le marketing, la relation client, et même les aspects juridiques et fiscaux.
Bref, investir dans une formation sérieuse, c’est la garantie de gagner du temps (beaucoup de temps), d’éviter les erreurs qui peuvent te coûter cher, et de lancer ton activité sur des bases solides.
C’est exactement pour répondre à ce besoin que j’ai créé ma formation « Devenir Travel Planner ». Parce que j’ai travaillé en agence pendant 10 ans et qu’ensuite j’ai moi-même été travel planner indépendante pendant plusieurs années avant de devenir formatrice. Et crois-moi, j’ai bien vu que devenir indépendant, être son propre patron, ça n’a rien à voir avec ce qu’on imagine. Et j’aurais adoré qu’on m’accompagne à prendre tout ça en considération et à le mettre en application.
Si tu veux en savoir plus, tu peux découvrir ma formation ici :
Lancer son activité de travel planner indépendant : mode d'emploi
Choisir le bon statut juridique : micro-entreprise ou autre chose ?
Bon, je sais, jusque là j’ai peut-être un peu cassé l’ambiance de ce que tu imaginais du métier de travel planner. Mais c’est parce que je vois trop de gens écouter les quelques conseils qu’ils ont glané sur les réseaux sociaux et se lancer dans la création d’une activité freelance sans en comprendre les responsabilités.
Si tu veux devenir travel planner indépendant, tu vas devoir officialiser la création de ton activité. Oui, même si tu bosses depuis ton salon avec ton chat sur les genoux. Et non, ce n’est pas juste une formalité qu’on repousse en se disant « je verrai plus tard ».
Tu as plusieurs options pour créer ton entreprise en tant que travel planner :
- Micro-entreprise, si tu veux faire simple et rapide,
- SASU, EURL, ou autre société, si tu as une situation pro/perso plus complexe, des investissements prévus, ou l’ambition de scaler comme une fusée.
Chaque statut a ses avantages, ses limites et ses conséquences fiscales. Il n’y a pas de « meilleure » option universelle, mais il y a celle qui est la plus adaptée à ton projet, ton rythme et tes objectifs. Et ça, tu ne peux pas le deviner à l’instinct. Il faut poser ton contexte, analyser ton besoin, et choisir en toute connaissance de cause. Pas parce que “ton cousin l’a fait comme ça”.
Pour t’aider, je t’ai créé un workbook ultra clair pour t’aider à choisir le bon statut sans te perdre dans les méandres administratifs. Ça t’évitera de paniquer à l’idée de cocher la mauvaise case lors de la création de ton activité et de devoir tout refaire dans 6 mois.
Les indispensables auxquels tu dois penser
D’abord, il te faut un compte bancaire professionnel — ou du moins dédié exclusivement à ton activité si tu es en micro-entreprise. Non, tu ne peux pas encaisser les paiements de tes clients sur ton compte perso “juste parce que c’est plus simple”. Même si “personne ne va le voir”. Même si c’est tentant. Ton activité, c’est pas un hobby : c’est une entreprise. Et une entreprise, ça sépare les torchons des serviettes (ou les virements clients de ta super commande Vinted).
Ensuite, pense à souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle. Elle n’est pas toujours obligatoire selon ton statut ou ton activité, mais elle est clairement recommandée. Parce que si jamais par malheur tu as conseillé à une famille avec un enfant à mobilité réduite de passer 10 jours à Santorin… Eh bien quand ils vont voir les 600 marches à descendre pour rejoindre le port ça risque de ne pas beaucoup les faire rire. Ça, ça fait partie du défaut de conseil et tu seras bien content d’avoir une RC pro qui te couvre.
Enfin, même si tu préfères t’occuper de plages paradisiaques que de tableaux Excel, tu vas devoir assurer un minimum d’organisation administrative. Et par organisation, j’entends pas une pile de papiers sur un coin de table. Tu dois pouvoir retrouver un devis en 3 clics, savoir quels clients t’ont payé (et lesquels font semblant de ne pas voir tes relances), et être capable de ressortir une facture propre sans paniquer.
C’est pas du luxe. C’est la base pour être payé correctement, suivre tes missions, et montrer que tu gères. Et si tu veux vraiment vivre de ton activité de travel planner, il faudra traiter ton entreprise comme une entreprise — pas comme un simple carnet à idées.
Bref : même si ton cœur est à Bali, ton cerveau doit parfois rester en France. Parce qu’être à son compte, c’est aussi savoir poser des fondations solides pour construire un projet pro qui tient sur la durée.
Aspects fiscaux : gérer tes revenus efficacement
Devenir travel planner indépendant implique aussi de savoir gérer la fiscalité de ton entreprise. Non, pas besoin de devenir expert-comptable, mais il va falloir connaître un minimum les règles du jeu pour ne pas finir noyé sous les relances des impôts.
Si tu optes pour la micro-entreprise, bonne nouvelle, c’est simplifié : globalement, tu déclares tes revenus tous les mois ou tous les trimestres, et tu paies tes charges sociales au même moment. Niveau impôt sur le revenu, tu peux opter pour le prélèvement libératoire (si tu coches les cases pour en bénéficier) ou déclarer tes revenus lors de ta déclaration annuelle.
Les obligations légales spécifiques au secteur du tourisme
Tu veux devenir travel planner indépendant, mais tu hésites parce que tu as entendu dire que la législation du secteur du tourisme, c’est un vrai sac de nœuds ? Spoiler : tu n’as pas complètement tort. Le domaine du voyage est encadré (et pas qu’un peu), mais ça ne veut pas dire que c’est impossible à gérer.
La bonne nouvelle, c’est que tu ne seras pas considéré comme une agence de voyages. Tu ne vends pas de vols, tu n’encaisse pas de réservations pour des hôtels ou des activités. Ce que tu vends, c’est ton service d’organisation : un accompagnement personnalisé, des itinéraires sur-mesure, des conseils béton. Résultat ? Pas besoin de licence d’agent de voyage, ni de garantie financière à cinq chiffres. Ouf.
Mais — et c’est un gros mais — tu dois sacrément bien connaître les limites de ton activité. Pas question, par exemple, de réserver les prestations à la place du client. Pas question non plus d’utiliser certains mots. Si tu dépasses les bornes sans t’en rendre compte, tu t’exposes à de vrais problèmes : responsabilité légale engagée, litiges, sanctions, et au passage, réputation bien entachée. Et crois-moi, une erreur dans ce domaine ne se règle pas avec un mail d’excuse, même s’il est super bien écrit…
C’est pour ça que dans la formation, j’ai prévu tout un module dédié à la législation. Pas pour te faire peur. Mais pour que tu saches exactement ce que tu peux faire, ce que tu dois éviter, et surtout, comment te protéger (toi et ton client). On y parle responsabilités, devis, CGV, annulations, influenceurs voyage, et même des études de cas bien concrètes.
Bref, si tu veux un métier de travel planner durable, tu ne peux pas zapper cette partie. La passion, c’est bien. La maîtrise du cadre légal, c’est ce qui te permet d’en faire une vraie activité professionnelle.
Se faire accompagner par une formation spécialisée : le choix malin pour éviter les pièges
Ici, je vais te parler franchement : même si ça a l’air simple sur le papier, créer ton activité de travel planner indépendant peut vite devenir un casse-tête si tu n’es pas bien guidé. Alors plutôt que de perdre du temps à googler des réponses contradictoires ou à te perdre sur des forums douteux, j’ai envie de te dire qu’une formation professionnelle adaptée au métier de travel planner indépendant peut clairement te sauver la mise.
Mais attention à bien la choisir ! Parce que, crois-moi, on trouve de tout sur internet… Une bonne formation t’accompagne de A à Z dans la création de ton activité : choix du statut, formalités administratives, gestion des obligations légales spécifiques au tourisme, organisation pratique et bien sûr, stratégie marketing et commerciale. Bref, tout ce qu’il te faut pour lancer ton activité sereinement, en sachant ce que tu fais et pourquoi tu le fais. Et c’est exactement le but de ma formation « Devenir Travel Planner ».
Alors, devenir travel planner indépendant, est-ce vraiment fait pour toi ?
Bon, maintenant que je t’ai parlé franchement des coulisses, revenons-en à l’essentiel : est-ce que ce métier de travel planner indépendant est fait pour toi, oui ou non ?
Si tu cherches simplement à voyager gratuitement ou que tu veux un hobby rémunéré, soyons clairs : ce n’est pas le bon projet.
Par contre, si tu es prêt à :
- Apprendre à gérer ta propre entreprise en tant que travel planner indépendant,
- Acquérir des compétences solides pour créer des itinéraires uniques et gérer une vraie relation client,
- Structurer sérieusement ton activité dès le début pour t’éviter des crises d’angoisse à chaque fin de mois,
- Relever les défis du secteur du tourisme avec enthousiasme et ambition…
…alors là, clairement, tu es sur la bonne voie.
Et justement, pour que tu puisses commencer concrètement à avancer sur ton projet de travel planner indépendant, j’ai créé le Kit du Travel Planner : un concentré d’outils concrets, de conseils pratico-pratiques, et d’infos ultra utiles pour poser les fondations de ton activité comme un pro — sans passer 4h à chercher quoi faire ni dans quel ordre.
Bref, tout ce qu’il te faut pour passer de “j’aimerais bien…” à “ça y est, j’ai lancé mon activité”.
Télécharge ton Kit du Travel Planner dès maintenant et commence à construire ton projet pour de vrai :